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Comment le Portugal a gagné la bataille de la chaussure

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Nous sommes au Nord du Portugal, dans ce que beaucoup surnomment « La vallée de la chaussure ».

L’an dernier, 80 millions de paires ont été produites dans cet atelier. Ce dernier a une capacité de 800 paires par jour, soit une goutte d’eau comparée aux industries chinoises.

C’est la raison pour laquelle le pays mise avant tout sur son artisanat. Dans cet atelier, les employés sont tous formés à travailler uniquement à la main. C’est une qualité qui a su séduire de très grands noms de la mode, comme Chanel, Vuitton ou encore Prada. Par conséquent, la chaussure est devenue l’économie principale de la région.

Le Portugal est désormais le nouvel eldorado de la chaussure de luxe, mais pas à n’importe quel coût. La main-d'œuvre y est très bon marché. C’est ce qui attire aussi les grandes marques étrangères à venir produire leurs chaussures dans ce pays. Au Portugal, le salaire minimum ne dépasse pas les 700 euros par mois. C’est évidemment plus qu’en Chine, mais beaucoup moins qu’en France. De quoi s’offrir de très belles marges, tout en conservant une fabrication européenne.

La proximité géographique est également l’un de ses atouts. Elle permet de sortir une nouvelle collection en quelques semaines. « On apporte la qualité mais aussi la rapidité de production et de livraison, et surtout, des prix très compétitifs », lance le directeur de la communication de l’atelier. Une fois en boutique, ces baskets, bottines ou autres chaussures de ville sont vendues plusieurs centaines d’euros. 

Pour continuer à attirer les clients étrangers, le pays mise aussi sur de nouvelles technologies. Dans un laboratoire, une dizaine de scientifiques tentent de trouver les innovations de demain. Ils veulent produire des chaussures totalement imperméables, quasi indestructibles ou encore 100% végétales.

Si les Portugais ont longtemps été cloisonnés à un rôle de sous-traitant, ils tentent désormais de créer leurs propres marques, en s’appuyant notamment sur une nouvelle génération de designers. Ils ont l’espoir de se faire rapidement un nom aux côtés des plus grandes marques françaises ou italiennes, et devenir ainsi l’un des leaders de chaussures de luxe.

Voir le reportage de TF1

 

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